Chronique du Président : "La troisième guerre de l'opium"

«Si la situation présente du Tibet reste la même, je renaîtrais hors du Tibet, loin du contrôle des autorités chinoises. C'est logique. Le but même d'une réincarnation est de continuer le travail inachevé de l'incarnation précédente. Si donc la situation tibétaine n'est toujours pas résolue, il est logique que je renaisse en exil, pour continuer mon travail inachevé.»
Telle est la prophétie du dalaï-lama qui va en fait bouleverser la France.
En effet, le terrible message de l'Élysée que va transmettre le courageux Jean-Pierre Raffarin aux autorités chinoises ne concerne pas les anecdotiques JO et va en fait bouleverser à jamais l'équilibre du monde.
Ce secret est si énorme qu'il a justifié le mensonge d'Etat qui résidait dans l'annonce du déploiement de milliers de soldats français en Afghanistan soi disant. En fait, ils vont participer à la troisième guerre de l'opium, ni plus ni moins. L'opium étant cette fois remplacé par la religion bouddhiste tibétaine !
Car la vraie rupture de Sarkozy — excusez-nous de l'écrire noir sur blanc, ça nous fend le cœur à nous aussi — ne sera malheureusement pas néo-libérale-populiste mais, comme son combat contre la laïcité le prouve, elle résidera dans un nouveau système politique : la théocratie !
Le changement est survenu lorsque Nicolas et son ex-épouse Cécilia se sont rendu compte que le petit Louis tenait des propos incohérents. Une longue enquête sur les souvenirs de l'enfant a alors démontré que ce petit garçon était tout simplement un tulku, c'est-à-dire une réincarnation d'un dalaï-lama !
La destinée de notre hyperprésident n'est autre que de transformer la France en une théocratie directement en phase avec le Tibet. Pour cela, une guerre de libération de la mère patrie par les troupes tibéto-françaises a été fomentée. CQFD.
Aux armes citoyens !

Jean-Pierre Pornaud, président du comité Désir de Revanche.

Lettre d'exil : David M., le grand départ


Le Grand Lâcheur, Nicolas S., s’est enfin décidé : il m’a nommé par décret au BO, jeudi dernier, consul général de France à Los Angeles. Mon exil devient officiel, mais il a commencé depuis ma disgrâce de février. Peut-être suis-je devenu invisible, peut-être les gens pensent-ils que je suis déjà parti : ils font tous comme s’ils ne me voyaient pas. Mais qu’ils ne m’enterrent pas trop vite, à LA je renaîtrai de mes cendres, j’aurai tôt fait de me rappeler à leur bon souvenir… Le Grand Lâcheur regrettera de ne pas m’avoir achevé.


En attendant de me venger, je vais commencer mes bagages. Mes costumes Paul Smith et Dior (que Nicolas m'avait fait ranger au placard pour les remplacer par du Prada), ma collection de lunettes de soleil Gucci, et les oeuvres complètes de Ron Hubbard.

Je laisse la parole pour clore cette première lettre à mon illustre prédécesseur d’exil, Victor Hugo :

« Courtisans ! attablés dans la splendide orgie,
La bouche par le rire et la soif élargie,
Vous célébrez César très-bon, très-grand, très-pur ;
Vous buvez, apostats à tout ce qu'on révère,
Le chypre à pleine coupe et la honte à plein verre...
Mangez, moi je préfère,
Vérité, ton pain dur. »

Bientôt, des nouvelles de la Cité des Anges...